Live Report, Musique

Live Report #5 : Festival Fnac Live @ Parvis de l’Hôtel de Ville, Paris

Du 17 au 20 juillet se tenait, place de l’Hôtel de Ville, le festival (gratuit !) Fnac Live, qui propose chaque année quatre jours de concerts gratuits. Cette année, on pouvait compter sur la présence de M, Julien Doré, Fauve, La Femme, MØ, Pedro Winter, Bernard Lavilliers, Casseurs Flowters et j’en passe.
J’ai donc assisté à cinq concerts sur les trois premiers jours du festival.

Jeudi 17
J’arrive un peu en retard au show de la danoise . Vêtue en Lazy Oaf, elle a assuré une prestation très dansante, accompagnée de trois musiciens (percussions, clavier). MØ chante aussi bien en concert qu’en studio, et a bien su transposer ses chansons au format live, telles que Pilgrim, Walk This WayNever Wanna Know ou encore Don’t Wanna Dance, sur laquelle elle nous a quittés. Un concert catchy assuré sous le soleil, qui a duré trente minutes.

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Vendredi 18
Je viens, cette fois-ci a l’heure, assister au concert du groupe français La Femme, qui commence par jouer Amour Dans Le Motu. Se suivent ensuite It’s time to wake up (2023) qui est, selon Marlon, un morceau idéal pour la plage, mais aussi Le blues de Françoise, Packshot, ou encore Sur La Planche. Marlon demande alors au public si Paris est Antitaxi : c’est sur cette chanson que se termine ce concert de trois quarts d’heure. Le live, qui a fait bouger la foule au rythme des claviers, des guitares/basse/batterie et voix masculines et féminines de La Femme, était très sympa. La seule déception reste l’absence de certains titres tels que Hypsoline, La Femme Ressort ou Welcome America.
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Arrivent vingt minutes après les cinq anglais de Breton, qui ont su maintenir la bonne ambiance qui régnait dans le public grâce à leur musique electro rock. Le groupe, qui a principalement joué des titres de leur 2eme album, War Room Stories, comme Envy, Got Well Soon, Search Party ou National Grid, a également joué Edward The Confessor, l’un des singles phares de leur premier album Other’s People Problems. Roman, le chanteur/bassiste, tente quelques interactions avec le public durant tout le concert. Une performance qui, comme celle de La Femme, a fait danser la foule pendant trois quarts d’heure, et qui s’est joliment terminée sur 15 Minutes, l’occasion pour Roman de nous demander de chanter avec lui.
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Samedi 19

A 19h15 commence le concert du collectif L’Entourage. C’est Fonky Flav qui fait son entrée en premier, suivi de Jazzy Bazz et des onze autres membres (dont Nekfeu en béquilles et Doum’s en fauteuil roulant, poussé par Sneazzy de 1995). Accompagnés d’un DJ de remplacement (DJ Elite étant a l’hôpital), le crew a tout fait pour retourner le public, majoritairement composé de lycéens, et ce en essayant par exemple de faire un pogo géant (tentative échouée). C’est surtout leurs chansons, comme Caramelo, Soixante Quinze, Invasion, C’était écrit, Jim Morrison , Fume Cette Merde ou Fous La Merde (un titre qui résume parfaitement l’état d’esprit de la soirée) qui ont agité le public. Lorsqu’ils jouent Le Vicieux, Nekfeu lâche alors : « En ce moment en France il y a un vicieux et c’est le FN », résultat le public fait des doigts d’honneur en huant.  Le concert, qui était un véritable bazar (dans le bon sens du terme !) a duré près d’une heure, et le L apostrophe (comme ils se font appeller) a volontairement dépassé le temps qu’il était censé durer puisqu’a 10 minutes de la fin, Nekfeu nous dit qu’ils doivent s’en aller et nous demandent si on en a envie. Désapprobation totale du public.

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(De gauche à droite : Framal, Jazzy Bazz, 2-Zer et Deen Burbigo.)

A 20h25 débarquent Orelsan et Gringe aka les Casseurs Flowters, accompagnés de Skread et DJ Pone aux platines, ainsi que d’Ablaye, leur producteur. Au programme, une setlist de 13 titres presque tous tirés de leur premier album sorti en novembre dernier, ainsi que de nombreuses interactions avec le public, notamment quand ils ont joué Manger c’est tricher : pendant qu’Orelsan se faisait servir des shots sur scène et qu’il nous proposer de se faire livrer a manger par 200 chinois, Ablaye servait des verres de Coca-Cola au public, qui devait ensuite tanguer de gauche à droite. Autres interactions : Orelsan qui nous propose de rejouer le clip de Regarde comme il fait beau (Dehors), qui lance des CDs géants dans le public pendant La Mort du Disque, ou encore l’intervention du comédien Redouane, qui joue un homme bourré interpellant Gringe dans la rue dans Greenje et Orselane. Orelsan tente également deux bains de foule, le deuxième ayant raté puisqu’il s’est quasiment retrouvé a terre. Vers la fin, DJ Pone a retenu l’attention du public grâce à son agilité aux platines, en jouant Wild For The Night d’A$AP Rocky (rappellons qu’il s’agissait a la base d’un titre de Birdy Nam Nam, dont faisait partie DJ Pone, qui a ensuite été remixé par Skrillex). Le concert, qui aura duré une heure, se termine sur St-Valentin, l’un de leurs anciens titres sortis en 2007, suivi de Ils Sont Cools, l’un des singles du deuxième album d’Orelsan, et Bloqué.
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Bilan. Cette année, l’organisation de Fnac Live était meilleure que celle des années précédentes : les artistes arrivaient a l’heure et non avec une demie heure de retard, des bouteilles d’eau étaient distribuées au premier rang, des bouchons d’oreilles et casques pour enfant étaient a disposition. Malgré le fait que certains spectateurs alcoolisés étaient assez insupportables, l’ambiance était très cool et le peu de groupes que j’ai vu ont assuré. Mention spéciale aux Casseurs Flowters qui se sont surpassés.

Rendez-vous prochainement pour de nouveaux articles !

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